Dimanche 28 novembre 2021, c’était l’Aubade de Sainte Cécile par les orchestres d’élèves, Les Esquisses Musicales 3 et l’orchestre Junior.
Pour cette occasion, La Maison de la Musique avait revêtu les couleurs de Noël grâce aux talents de nos décoratrices et décorateurs : la famille Dal Bon-Bigorne, Nathalie, Béatrice et Dominique.
La direction des orchestres est assurée par Denis Auger, directeur artistique.
Le concert démarre donc par Les Esquisses 3.
Et d’abord c’est quoi une Esquisse:
- exécuter un dessin préparatoire
- décrire brièvement en donnant les points principaux ou la forme générale
- ou encore, tout simplement commencer.
Avec « Marching Down Main Street » de Ed Huckeby, nous descendons la rue principale en compagnie des tubas solistes : Helroy et Jean Marie… .
Puis c’est la folie du Maillet avec « Madcap Mallet Mania », avec dans le rôle du maillet : Sacha et Maxence.
Petit mémo pour les non-inités : Le maillet à percussion est un outil utilisé pour créer un son en frappant des tambours ou d’autres instruments de percussion, et se compose généralement d’une tête et d’un bâton.
et cette aubade se termine par un moment paillettes avec « Disco Kid ».
La déambulation continue avec l’orchestre junior.
C’est « American Patrol »,une Marche américaine de 1885… assez lointaine donc.
Mais en fait beaucoup plus proche de nous, grâce à Glenn Miller et son Big Band jouant pour la première fois cette « patrouille américaine », arrangée par Jerry Gray, en 1942.
La forme musicale « patrouille », notamment utilisée par Beethoven dans sa « Marche turque » sera représentée ce matin par l’introduction puis le développement de notre arrangement (de John Kinyon).
Fermez les yeux et imaginez l’orchestre sur les Champs-Élysées … on a la folie des grandeurs ..
Observez notre « junior » au loin se rapprochant petit à petit, puis restant devant vous quelques instants et repartant tranquillement dans la direction opposée.
Pour ce matin ils seront plutôt rester sur place pour vous interprétez quelques morceaux.
Puis nous embarquons sur le tapis magique d’ « Aladin ».
Ce chef d’œuvre, parmi tant d’autres, des studios Disney, est sorti en 1992.
Il a deux origines : un conte traditionnel arabo-persique
et un film britannique : « Le voleur de Bagdad »
Bienvenue donc avec Jafar ( le vilain vizir) et son perroquet Iago. Avec Aladin, et son singe Abu, tombant amoureux de Jasmine, la princesse.
Sans oublier le personnage le plus drôle de ce long métrage d’animation : le Génie.
Après ce moment de féérie, nous voici enrolés dans le Chicago des années 20 (1920…).
C’est le temps des gangsters, de la corruption, de la violence avec « I Move On », extrait de la bande originale du film, « Chicago », Oscar du meilleur film en 2003.
Ce film musical de 2002 (des studios Miramax, filiale des studios .. Disney) est adapté de la comédie musicale du même nom mais aussi inspiré, pour la 4ème fois, de la pièce de théâtre, écrite en 1926, inspirée elle même d’un fait divers, un procès de 1924 dans le ville de Chicago.
Le synopsis : 2 meurtrières, Roxie et Velma, sont prêtes à tout pour éviter la peine capitale. Aidées par un célèbre avocat, Billy Flinn, elles arriveront à leur fin après de nombreux coups bas.
Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones et Richard Gere tiendront les rôles principaux.
A noter également la musique écrite par John Kander (auteur également d’un certain thème : « New York New York).
Un vent de rebellion envahi l’orchestre avec « Shake It Off » … « Je m’en fous »
Morceau composé par la chanteuse Taylor Swift; Et pour ses fans, dégustez son café au lait préféré, le « Taylor Latte » chez Starbucks.
Et pour finir, un morceau en commun des orchestres Junior et Esquisses 3:
« Mojo », Belle pièce dynamique écrite par Rob Grice.
Le Mojo provient d’une légende du folklore afro-américain hoodoo.C’est une amulette prenant la forme d’un sac de flanelle contenant divers objets magiques.
Dans la culture populaire, le mojo est une vague de réussite, d’adresse, de chance qui accompagne un individu temporairement.
La connotation mystique du terme lui a valu d’être utilisé dans de nombreuses chansons et attribué à des personnages de fiction aux pouvoirs surnaturels.
Alors après ce dimanche musical, On a tous le MOJO.
